La bataille des laboratoires se poursuit pour la position de leader du vaccin anti-pandémique.

Publié le par ryback

Le groupe pharmaceutique britannique GSK  (GlaxoSmithKline) a annoncé mercredi des résultats encourageants obtenus lors d’un essai clinique effectué au Centre de vaccinologie de l’Université de Gand, en Belgique.

Ce sont quatre cent volontaires âgés de 18 à 60 ans qui se sont prêtés à cette étude. Chacun d’entre eux a reçu un vaccin contenant du virus H5N1 inactivé auquel il a été adjoint un nouvel adjuvant qui renforce  l‘efficacité du vaccin.

Note ryback: en médecine l'adjuvant renforce un processus thérapeutique (par exemple, l'aluminium mélangé aux vaccins). Maintenant, nous ne connaissons pas les caractéristiques précises de ce nouvel adjuvant.  

Cette technique a permis de réduire la quantité d’antigène nécessaire (3,8 microgrammes au lieu de 30 dans certains vaccins testés) et a entraîné une réponse immunitaire positive chez quatre-vingt pour cent des sujets.

Note ryback: Un antigène est une macromolécule naturelle ou synthétique reconnue par des anticorps ou des cellules du système immunitaire et est capable d'engendrer une réponse immunitaire. Les antigènes, en tant que marqueurs des agents étrangers à l'organisme, sont à la base de la réponse immunitaire.

En diminuant la quantité de virus nécessaire à l’élaboration du vaccin, GSK réduit le coût de fabrication mais s’offre aussi la possibilité de produire a plus grande échelle et ainsi de pouvoir envisager la création de stock. La firme annonce pouvoir produire des millions de doses avant Noël et envisage une production de masse pour 2007.

Actuellement 31 vaccins sont en cours de test. Aucun n’a pour l’instant reçu l’habilitation définitive d’une autorité sanitaire et il faut se méfier des effets d’annonce.

De nombreux spécialistes soulignent par ailleurs qu’il n’est pas possible de développer un vaccin réellement efficace avant que la souche virale n’émerge, ce qui n’est pas encore le cas. En effet, ce que tout le monde redoute c’est que le virus H5N1 se recombine avec un virus humain, celui de la grippe, et donne naissance à une souche hautement pathogène. 


source: NOUVELOBS.COM

Le dosage du test (deux doses à 3,8 microgrammes) est deux fois inférieur à celui du vaccin testé par le laboratoire Sanofi Pasteur, qui selon une étude publiée en mai par la revue médicale The Lancet, était de deux fois 7,5 microgrammes."Nous avons utilisé un adjuvant spécial et nous sommes maintenant capables de démontrer une efficacité et une sécurité totalement satisfaisantes avec une dose de seulement 3,8 microgrammes", a expliqué Jean-Pierre Garnier.

"Cela veut dire, a-t-il poursuivi, que nous serons en position, plus tard cette année, de produire des centaines de millions de doses d'un vaccin efficace contre la pandémie, ce qui est une grande percée." "Des résultats efficaces à ce faible niveau de dosage n'ont été rapportés pour aucun autre prototype de vaccin en développement à ce jour, y compris ceux contenant d'autres adjuvants comme l'alun", a souligné le groupe. Un dosage plus faible peut laisser espérer la fabrication de plus de vaccins, et à un coût moindre.

Note ryback: Je me demande comment un vaccin anti pandémique pourrait être fabriqué alors que la souche pandémique n'existe pas. Ce vaccin permet à l'organisme de se défendre contre une ou des souches du H5N1, mais ce n'est pas le seul candidat pandémique, il y a aussi le H7N3, H7N1 et le H9N2.

source: LCI


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