Mycoplasme artificiel - Recherche d'information -

Publié le par ryback

Par curiosité, je me penche actuellement sur une recherche d'informations liées aux mycoplasmes. Il semblerait que l'un d'eux peut être un vecteur de pneumonie avec certains symptomes relativement proches d'une grosse grippe.

Vraiment à titre de curiosité, je me demande si une telle chose est envisageable avec les moyens médicaux actuels ? Peux-t-on se tromper entre une pneumonie occasionnée par le virus du H5N1 et  une pneumonie causée par un mycoplasme (Mycoplasma pneumoniae)

Puis en surfant, je tombe sur cet article où bien évidemment il n'est pas fait état du mycoplasme étant la cause de pneumonie mais d'une création pure et simple d'un mycoplasme en laboratoire.

A partir de plusieurs éléments de construction d'origine animale ou bactérienne, des chercheurs ont créé une forme de vie artificielle. Vincent Noireaux et Albert Libchaber, de la Rockfeller University de New York, ont créé de toutes pièces un « bioréacteur » capable de produire une protéine à partir d'un gène.

Voici, dans les grandes lignes, la recette de Libchaber et Noireaux publiée dans les PNAS : des lipides issus de blanc d'ouf pour former les parois de la cellule, la bactérie E.coli privée de son ADN pour la machinerie, un gène de fluorescence prélevé sur une méduse, un autre venant du staphylocoque doré, enfin une enzyme extraite d'un virus pour permettre la traduction des gènes.

Réusultat : mise en culture, la cellule s'est mise à produire des protéines. Exprimant le gène de la méduse, elle a pris une jolie couleur verte fluorescente. Grâce au gène du staphylocoque, les parois de la cellule se sont couverts de minuscules pores lui permettant de profiter des nutriments du milieu de culture.

Les chercheurs insistent sur le fait que ces « bioréacteurs » ne sont pas à proprement parler des organismes vivants. Ils ne sont d'ailleurs pas capables de se diviser pour se reproduire comme le font les cellules.

Ces travaux font partie d'un domaine de recherche, la biologie synthétique ou biologie de synthèse, qui vise notamment à mieux comprendre ce qu'est un être vivant.

Dans une expérience qui avait suscité quelque effroi, des chercheurs avaient annoncé avoir recréé en laboratoire un virus de la polio. Le généticien Craig Venter s'est lui attaqué au génome de la bactérie Mycoplasma genitalium afin d'obtenir le plus petit génome possible nécessaire à la vie.

source: http://lifeorigin.free.fr/index.php?pg=195
source: http://www.pnas.org/cgi/content/abstract/101/51/17669

Note ryback: C'est quoi le virus utilisé pour creer ce mycoplasme ? Si certains ou certaines d'entre vous ont des informations sur les symptômes de ce type de pneumonie ou sur cette expérience, vous pouvez laisser un commentaire.

Je rappelle que cet article est rédigé à titre informatif.
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R
Merci de ces informations mais comme je l'ai indiqué en fin de mon post , il s'agit d'un article rédigé dans un but d'information personnelle par rapport à ce problème. Bien évidemment, on ne va pas aller vers une théorie de complots ou d'éléments plus que bizarre.A plus. Ryback.
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L
Il semble que le Pr BEBEAR au CHU de BORDEAUX soit qq'un de pointue sur le mycoplasme. Il y a un diaporama du colloque de 2004 sur le site de LA SOCIETE FRANCAISE DE PEDIATRIE avec de nombreuses communications interessantes.Je vous envoie le lien par mail, Lili
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S
il existe bien sur d'autres organismes que les virus pour donner des pneumonies et le mycoplasme en est une (surtout M. pneumoniae). Mais vous avez sans doute aussi entendu parler de la legionnellose. Ensuite cliniquement il est très difficile de faire la différence entre les agents pathogènes en cause dans une pneumonie, le pneumocoque étant un des premier. Celui-ci et  les autres nécessitent pour les différencier des examens complémentaires (radio, bilan sanguin, prélèvement microbiologique...). L'examen clinique nous permet de déterminer  le syndrome évoqué lors de la consultation du malade et ainsi de poser un diagnostic de pneumonie mais nous ne pouvons pas sans examens complémentaires déterminer la raison de la pneumonie.<br /> Concernant cet article, je ne suis pas surpris de ce que ces chercheurs ont tenté de faire. Le peu qui est dit reste crédible, à voir ensuite la réalité des faits avec précision mais l'enchainement des événements d'association de matériels microbiologiques est cohérent et le résultat peut en effet avoir eu lieu, mais attention aux annonces tapageuses.<br /> j'espère avoir répondu à vos questions.
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