Risques financiers et politiques liés à la grippe aviaire.

Publié le par ryback

Des sociétés mettent en place des plans de secours, des lieux spécifiques et des réserves de masques accompagnées bien évidemment de traitements antiviraux dans le cas d'une pandémie.

De plus, certaines sociétés pourraient faire face à des restrictions de voyage, à une main d'oeuvre brusquement réduite et à des ruptures dans les chaînes d'approvisionnements si une grippe particulièrement mortelle se propageait au niveau mondial. Le risque économique serait plus qu'important si ce shéma se déclarait. 

 
Une pandémie de grippe est un ensemble de circonstances très différent d'une crise liée à des actes de terrorisme ou à une bombe ou même un ouragan. (nous pouvons le constater actuellement suite au passage de KATRINA, la situation va reprendre son cours tranquillement).

Par contre, une pandémie s'installe dans le temps. Le virus aviaire de la grippe H5N1 a tué plus de 60 personnes en Asie. Si ce virus arrive à se propager d'homme à homme, (quelques experts prévoient jusqu'à 50 pour cent de personnes atteintes par cette grippe et 5 pour cent pourraient en mourir).

Des ouvriers malades seraient mis en quarantaine, et d'autres devraient rester à la maison pour s'occuper des parents malades, ou des enfants si des écoles sont fermées comme mesure de protection (mesure envisagée par le plan contre la pandémie grippale en FRANCE).

Il est bien évident que les voyages pourraient également être limité dans et hors de l'Asie ou d'autres pays où le virus serait en activité. De nombreuses sociétés telles que Microsoft Corp, General Electric et American Express Cie., ont établis des mesures de protection passives pour éviter au tant soit peu une contamination du virus: procédures particulières pour rapatrier des cadavres des ouvriers qui meurent outre-mer, adoption plus fréquentes des visioconférences et limitation des déplacements professionnels sont les mesures les plus souvent proposées.

Quelques experts indiquent que certains pays ne prennent pas aux sérieux les recommandations relativent  à la planification de pandémie, écartant les scénarios catastrophiques dans un but d'économie. Un rapport récent averti de la rupture massive de l'économie mondiale si la grippe aviaire devenait une pandémie ce qui entrainerait de graves désordres pour les gouvernements non préparés.

Nous pouvons conclure de cette démarche que l'actualité du virus surtout en INDONESIE depuis quelques semaines est inquiétante. Nous observons que les sociétés occidentales sont très sensibles de part leur économie et du rôle de la bourse dans leur fonctionnement. La bourse réagissant presque instantanément à une situation jugée inquiétante peut dans un premier temps faire plonger des valeurs entrainant un manque à gagner important puis être à l'origine d'un crak boursier. Conjugué à ce fait, une désorganisation des états, qu'ils soient préparés ou non à une pandémie, ajouterait une difficulté de taille compliquant une fois encore la situation. (Gestion des secours, des mises en quarantaine, gestion de crise des populations, etc....) En conséquence il est important pour une société ou un état de prendre en compte cette menace comme non pas un risque faible mais bien comme une situation de la plus haute importance pour pouvoir être en mesure d'assurer la viabilité économique si possible pour une entreprise ou la continuité des services publics (secours, santé ) pour un pays.

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