Jacques CHIRAC demande à ce que toutes les mesures de sécurité soient prises dans le cadre de ce risque.

Suite à la réunion de hier qui s'est déroulée à Bruxelles, il n'a pas été jugé nécessaire de généraliser le confinement des volailles élevées en plein air, cette mesure semblant être "alarmiste".

A l'image du virus, l'inquiétude gagne pourtant du terrain.

Sans même attendre les résultats de la réunion européenne, Jacques Chirac a demandé au Gouvernement français de prendre «toutes les mesures de prévention» pour protéger la population. Pour le président français, «tout doit être mis en œuvre pour qu'en cas d'apparition de la maladie, chaque Française et chaque Français soit protégé ou puisse être soigné». Un délégué interministériel à la prévention de ce risque sera bientôt nommé. Pour l'heure, la France stockerait cinq millions de traitements de Tamiflu (lire article du blog en date du 23/08/05 concernant ce médicament) mais devrait disposer de vingt-trois millions de traitements supplémentaires d'ici à la fin de l'année.

Cette mobilisation des autorités témoigne d'une préoccupation réelle. Car les spécialistes sont aujourd'hui unanimes: le virus de la grippe aviaire va muter et se propagera fatalement d'humain à humain. Il deviendrait alors similaire au virus d'une grippe traditionnelle qui cloue au lit chaque année des millions de personnes, mais pourrait potentiellement être d'une virulence exceptionnelle. Dans une telle hypothèse, la pandémie ferait, selon les spécialistes, entre 5 et 70 millions de victimes dans le monde. Voire plus.

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