Le temps doux freine la propagation de la grippe aviaire.
Les oiseaux aquatiques sont moins nombreux à migrer en Suisse cet hiver en raison de la douceur des températures. Le risque de voir se déclarer des cas de grippe aviaire est par conséquent moindre.
La surveillance du virus est plus difficile. «Les oiseaux trouvent suffisamment de nourriture en ce moment», explique Marcel Falk, porte-parole de l'Office vétérinaire fédéral (OVF). «On trouve donc peu d'oiseaux morts que nous pouvons tester.»
Difficile aussi d'attraper des oiseaux vivants dans les nasses installées sur les lacs de Constance et de Sempach, ajoute Marcel Falk. Les oiseaux trouvent assez de nourriture et sont moins attirés par les appâts.
Les échantillons sont prélevés de trois manières: sur les oiseaux morts, sur ceux qui sont attrapés dans les nasses et par la chasse. «La chasse ne dépend pas de la température. La plupart des analyses sont donc effectuées à partir d'oiseaux capturés en ce moment.»
Le programme de surveillance a débuté en octobre 2006. Près de 300 oiseaux aquatiques ont été testés depuis lors. Aucun n'était porteur du virus H5N1, indique Marcel Falk.
Pas question cependant pour l'OVF de lever l'alerte ou d'assouplir le confinement des volailles. Cette mesure, valable depuis le 15 octobre dernier, est prévue jusqu'au 30 avril 2007.
L'an dernier, 32 cas d'oiseaux sauvages porteurs de la grippe aviaire avaient été diagnostiqués sur territoire helvétique entre mars et avril.
Depuis lors, le virus n'a plus été décelé en Suisse. Il était cependant encore ponctuellement présent en Europe cet été.
«Ce n'est qu'en mars prochain que nous pourrons avoir une évaluation correcte de la situation sur tout l'hiver», prévient Marcel Falk.
«Même par temps doux, il peut y avoir des cas d'infection», avertit-il. «Et s'il se remet à faire froid, la propagation pourrait subitement s'accélérer.»
source complète: swissinfo
La surveillance du virus est plus difficile. «Les oiseaux trouvent suffisamment de nourriture en ce moment», explique Marcel Falk, porte-parole de l'Office vétérinaire fédéral (OVF). «On trouve donc peu d'oiseaux morts que nous pouvons tester.»
Difficile aussi d'attraper des oiseaux vivants dans les nasses installées sur les lacs de Constance et de Sempach, ajoute Marcel Falk. Les oiseaux trouvent assez de nourriture et sont moins attirés par les appâts.
Les échantillons sont prélevés de trois manières: sur les oiseaux morts, sur ceux qui sont attrapés dans les nasses et par la chasse. «La chasse ne dépend pas de la température. La plupart des analyses sont donc effectuées à partir d'oiseaux capturés en ce moment.»
Le programme de surveillance a débuté en octobre 2006. Près de 300 oiseaux aquatiques ont été testés depuis lors. Aucun n'était porteur du virus H5N1, indique Marcel Falk.
Pas question cependant pour l'OVF de lever l'alerte ou d'assouplir le confinement des volailles. Cette mesure, valable depuis le 15 octobre dernier, est prévue jusqu'au 30 avril 2007.
L'an dernier, 32 cas d'oiseaux sauvages porteurs de la grippe aviaire avaient été diagnostiqués sur territoire helvétique entre mars et avril.
Depuis lors, le virus n'a plus été décelé en Suisse. Il était cependant encore ponctuellement présent en Europe cet été.
«Ce n'est qu'en mars prochain que nous pourrons avoir une évaluation correcte de la situation sur tout l'hiver», prévient Marcel Falk.
«Même par temps doux, il peut y avoir des cas d'infection», avertit-il. «Et s'il se remet à faire froid, la propagation pourrait subitement s'accélérer.»
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