La SUISSE est confiante quant à sa capacité à faire face à la pandémie.

Publié le par ryback

C'est dans une salle des Hôpitaux cantonaux de Genève (HUG) qu'experts, autorités sanitaires fédérales et cantonales ont passé en revue, hier, les lignes de défense suisses.

Un choix symbolique: les HUG abritent le Centre national de référence pour la grippe.

En Occident, le H5N1 ne fait plus l'actualité, mais «il continue à se propager sur la planète», a rappelé Thomas Zeltner, et une pandémie «peut se déclarer d'un jour à l'autre».

Voici comment la Suisse s'y prépare:

* MÉDICAMENTS Les stocks fédéraux de Tamiflu sont au complet depuis fin 2005. Ils pourraient traiter 2 millions de personnes, soit 25% de la population, un pourcentage de malades qui correspond à la situation vécue en Suisse pendant la pire pandémie connue, celle de 1917. Et si le virus à combattre devenait résistant au Tamiflu? La question se pose, reconnaissent les experts. La Suisse envisage donc, comme d'autres pays, de se doter d'un deuxième médicament antiviral.


- VACCINS Plus rien ne s'oppose au stockage, dès janvier 2007, d'un vaccin prépandémique par la pharmacie de l'armée. Mais il doit encore subir des tests pour être homologué. La Suisse a été le premier pays à en commander 8 millions de doses à l'entreprise anglo-américaine GlaxoSmithKline (GSK). Il s'agit d'un vaccin qui pourrait être efficace non seulement contre les souches actuelles du virus H5N1, mais aussi contre certaines souches mutantes. Coût: 93 millions. Un premier crédit de 75 millions a été voté hier par le Conseil national. La vaccination ne sera pas obligatoire. Ce vaccin, s'il répond aux attentes, permettra de «tenir» en attendant la production d'un vaccin parfaitement adapté au virus qui aura déclenché la pandémie. La Suisse a déjà passé commande de ce futur vaccin dit «pandémique» auprès de GSK

* PLANS DE LUTTE, ÉTATS-MAJORS DE CRISE Si une pandémie se déclare, il faudra limiter les infections, soigner les malades et permettre au pays de fonctionner le mieux possible. Voilà pourquoi des plans de lutte globaux sont indispensables. Celui de la Confédération qui fixe les grandes lignes pour le pays est achevé. Du côté des cantons, qui doivent concrétiser et adapter sur le terrain les directives fédérales, certains, comme Vaud et Genève, sont prêts, d'autres pas. Mais partout des états-majors de crise sont en place. Celui de la Confédération se réunit déjà tous les deux mois sous la présidence de Pascal Couchepin.

Source: 24heures

Note ryback: Je me souviens d'un reportage où un médecin fait un état de tout ce qui était présent dans des sous-terrains jouxtant ou faisant partie de l'hopital..... Outre des stocks de médicaments divers, il y avait des salles dites "hermétiques" permettant soit de séparer les patients soit de cloisonner les gens en fonction de leur pathologie...... Mais je ne sais plus le titre du document......

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G
restons plutôt honnête: être préparé c'est une chose mais être certain que la pandémie ne fera que peu de dégât dans son pays, c'est juste un peu abusé......
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R
Bonjour. Nos amis suisses sont préparés à une telle éventualité; Maintenant, il est clair que promettre quelque chose d'aussi incertain n' est peut être pas la solution. Mais bon, si c'est la vérité, il faut alors le crier sur les toits et donner les indications aux autres pays mondiaux pour qu'ils fassent de même, comme cela, plus ou moins de risque pour nous si ce virus devient contagieux pour l'homme..... Et que d'économies réalisées .......