Grippe aviaire: Risque négligeable en FRANCE.
"Nous ne sommes pas du tout dans les mêmes circonstances que l'an passé. Nous sommes en alerte minimum. Il n'y a pas d'anniversaire triste à fêter", a-t-il indiqué après avoir assisté à une pêche à l'étang à Saint-Paul-de-Varax. C'est à quelques kilomètres de cette commune que le premier cas de grippe aviaire en France avait été détecté en février dernier.
Le 24 octobre 2005, le ministre avait imposé des mesures d'enfermement des volailles élevées en plein air dans 21 départements français, dont l'Ain. "Cette année, le virus est beaucoup moins puissant aux portes de l'Europe, mais la vigilance reste de mise", a-t-il souligné.
Catherine Dupuy, directrice départementale des services vétérinaires de l'Ain, est allée dans le sens du ministre.
"Tant qu'il y a des foyers de grippe aviaire dans le monde, il faut être vigilant. Cependant, nous ne sommes pas du tout dans le cas de l'an passé où nous avons assisté à une migration peu classique". Au total, 66 oiseaux sauvages et dindes d'élevage porteurs du virus H5N1 avaient été retrouvés morts en France entre février et avril derniers. Soixante-cinq d'entre eux se trouvaient dans l'Ain.
Dominique Bussereau a ensuite rencontré les représentants des organisations agricoles du département afin de faire un bilan des indemnisations liées à la crise de la grippe aviaire. "Sur trois millions d'euros destinés à l'Ain, 700.000 euros n'ont pas été utilisés. Cette somme servira donc à un complément d'indemnisation pour la filière avicole de l'Ain", a précisé le ministre.
Jeudi, l'Etat avait annoncé qu'une nouvelle enveloppe de 15 millions d'euros serait débloquée d'ici à la fin novembre pour indemniser totalement les producteurs, les accouveurs et les entreprises d'abattage de la filière avicole française. "Il n'y a pas eu besoin de rassurer les producteurs", a commenté M. Bussereau lors de sa visite. "J'ai l'impression qu'ils ont tiré un trait sur cette crise".
Le ministre a par ailleurs insisté sur le fait que la consommation de volailles était revenue à la normale, tout comme les prix. Pour lui, "les consommateurs ont confiance en leurs producteurs".
Note ryback: Oui, actuellement il est vrai que la situation par rapport au virus H5N1 est nulle en EUROPE. Néanmoins, l'année dernière tout le monde a été surpris par sa propagation rapide, donc comme le souligne si bien monsieur le ministre, il faut tout de même rester vigilant.....
source:
http://permanent.nouvelobs.com/societe/20061103.FAP2036.html?1416