Le bilan de David NABARRO sur la lutte contre la grippe aviaire.

Publié le par ryback

De bonnes et de mauvaises nouvelles

Lors d'un bilan de son action au cours des six derniers mois pour endiguer l'épizootie, David Nabarro, Coordonnateur des Nations Unies pour la grippe aviaire, a expliqué aujourd'hui comment il travaillait à la planification d'une réponse en cas de pandémie humaine.

D'abord les mauvaises nouvelles:

« Toutes les nouvelles ne sont pas bonnes », a déclaré David Nabarro, Coordonnateur principal du système des Nations Unies pour les grippes aviaire et humaine, lors d'une conférence de presse donnée aujourd'hui à New York.

« Depuis le mois de janvier 2006, le virus H5N1 s'est répandu de manière spectaculaire dans 36 nouveaux pays. Par comparaison, entre 2003 et 2005, le virus n'a affecté que 15 pays », a rappelé le Coordonnateur.

Le virus est profondément enraciné dans certains pays africains, au Moyen-Orient, dans le sub-continent indien, dans certaines parties d'Asie et en Europe de l'Est.

« Le fait que le H5N1 puisse affecter l'humain est toujours une préoccupation. Une de nos craintes est que le virus ne mute pour devenir plus facilement transmissible à l'homme et ne cause une pandémie humaine », a-t-il affirmé de nouveau.

« Les défis en Afrique restent très difficiles, notamment quant aux restrictions financières. Nous travaillons actuellement à augmenter les ressources pour le continent africain », a-t-il ajouté.


Et les bonnes maintenant:

Le bilan de la conférence des donateurs à Pékin est selon lui « positif » même si l'argent tarde à arriver. La première conférence pour financer la lutte contre la grippe aviaire et la préparation à une éventuelle pandémie humaine s'était terminée, le 18 janvier, sur un total de promesses de dons de 1,9 milliard de dollars

Le fait que 35 pays travaillent actuellement à la planification d'une réponse en cas de pandémie est aussi une bonne nouvelle. A cet égard, il a qualifié de « bon document » la stratégie américaine en cas de pandémie rendue publique hier.

Autre point positif, la réunion en ce moment au Vietnam des pays de l'APEC - Centre de coopération économique dans la zone Asie-Pacifique - pour faire le point sur l'action à mener dans la région.

Dans les pays touchés par le virus, on peut observer des changements importants lorsqu'une stratégie basée sur des recherches scientifiques a été adoptée, s'il y a eu un engagement au plus haut niveau de l'Etat et si les ministères de l'agriculture et de la santé ont amélioré leur capacité à répondre rapidement, a fait observer David Nabarro.

Il faut aussi, a-t-il rappelé, disséminer l'information de manière large au public et aux professionnels, impliquer les collectivités locales, les alliances stratégiques à tous les niveaux du gouvernement et le secteur privé et la société civile.

Le Coordonnateur a aussi souligné l'action des Nations Unies pour réduire les risques d'une pandémie humaine et pour améliorer les capacités des pays à planifier une telle pandémie.

« Prévoir une pandémie est très difficile parce qu'on ne sait pas quand elle se produira, où elle se produira, qui sera affecté », a-t-il fait remarquer.

« Il y a beaucoup de questions. Mais en même temps une pandémie serait tellement spectaculaire si elle devait arriver qu'on ne peut pas se permettre de ne pas donner aux pays des orientations pour planifier une réponse », a-t-il estimé.


Note ryback: Pour moi, le fait que le virus se propage plus rapidement d'un point de vue géographique est vraiment un élément préoccupant, il faut mener des actions pour le stopper sinon, il va s'implanter un peu partout et augmentera ainsi ses chances pour devenir pandémique.

source:  http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=12308&Cr=&Cr1=
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J
d'accord avec toi, le virus poursuit sa route et continue d\\\'être dangereux, il faut donc travailler à la base et certainement plus dans les pays pauvres.
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